Ecole d'architecture : le PS nanterrien se méfie...

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En préalable au conseil municipal du 30 juin, Patrice MARCHAL, président du groupe socialiste et animateur du conseil de quartier Parc-Nord, a tenu à faire une déclaration relative à l'avenir de l'école d'architecture du parc André-Malraux. Voici le texte de cette déclaration :

"Comme chacun sait, l’école d’architecture appartient à l‘Etat . La ville discute actuellement avec celui-ci le montant de la transaction. Elle tient compte du projet qui serait orienté à la fois vers le quartier, vers la ville et pourquoi pas vers la métropole parisienne. L’Etat, c’est un fait, a laissé se dégrader ce bâtiment qui est complètement à rénover ou à détruire et qui crée de fait de l’insécurité dont se plaignent les habitants proches. La ville a la volonté d’en sortir et d’être pilote du projet évoqué précédemment.

Deux réunions de conseil de quartier ont discuté sur le devenir de l’école d’architecture. Deux autres spécifiques à cette question ont eu lieu dont la dernière en date le 19 mai 2009.

Lors de la première réunion du conseil de quartier, le Cabinet Albert AMAR-GEREAU Conseil a présenté ses travaux sur l’avenir de l’école d’architecture à la demande de la ville. Je précise qu’il n’y a pas eu de réunion préalable en interne à la mairie et j’ai découvert avec les citoyens, les esquisses présentées par Albert AMAR. Le coup de crayon magique d’Albert AMAR dans sa volonté créatrice avec l’objectif de désenclaver cette école, a alors sans coup férir tracé une route, une voie qui longe l’immeuble Central Parc et l’immeuble Aragon qui part de l’école pour aller se jeter dans le boulevard Pesaro en sacrifiant un square, des espaces verts peut-être une crèche et en liquidant quelques immeubles de la rue des 3 Fontanots dont celui où est logée la brigade financière pourtant si nécessaire et si utile.
Ce coup de crayon magique sorti de nul part créant une voie dont le coût est annoncé sur le site de la ville(1) suscite des interrogations, de la part des personnes qui pourraient devenir les riverains de cette future voie.

C’est vrai que j’ai voulu être rassurant dans un premier temps comme il est dit dans la question écrite, je le suis moins depuis la réunion du 19 mai dans laquelle ni le Maire ni G.Perreau-Bezouille, le premier adjoint n’ont répondu à cette question, laissant même penser à travers leur propos que cette voie pourrait voir le jour. Peut-être même que la création de cette voie fait partie du projet présenté au préfet dans le cadre de la négociation en cours.

Je veux me faire l’écho aujourd’hui de ces interrogations qui rejoignent les miennes. Ce n’est pour l’instant qu’une proposition d’un architecte urbaniste qui répond à une commande et qui à aucun moment n’a été validée par une instance quelconque notamment par le Conseil municipal.

Une lettre ouverte a été envoyé au préfet par des habitants de central Parc pour signifier leur opposition.

C’est vrai que l’école d’architecture est enclavée et sa visibilité est quasiment nulle par rapport à ce qui devient le cœur du quartier, je veux parler des terrasses. Néanmoins la solution préconisée est violente, brutale et interpelle les riverains. Ceux-ci, je pense, sont d’accord pour réfléchir sur le devenir de l’école et leur participation aux différentes réunions le prouve mais pas à n’importe quel prix. Je sais qu’une question orale a été posée et G.Perreau-Bezouille doit, je pense, y répondre. J’espère qu’il apportera des éléments de réponse rassurants sur cette question."

De ces propos, il ressort clairement que M. MARCHAL n'a pas été particulièrement tenu au courant des projets d'aménagements imaginés par le cabinet AMAR, et qu'il se désolidarise de la façon dont la municipalité gère ce dossier.

Par ailleurs, la réponse de M. PERREAU-BEZOUILLE à la question posée (voir ICI) est rien moins que rassurante. Je ne peux donc que répéter ce que je disais à l'issue du précédent billet sur le sujet : les habitants de Central-Parc ont intérêt à rester sur leurs gardes...

Ch. Romain

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