Lorsqu’on a le pouvoir, il y a deux façons de prendre les gens pour des billes. La première, c’est de leur imposer des décisions de façon autoritaire. La seconde, encore plus méprisante, c’est de leur demander leur avis et de ne pas en tenir compte. D’un côté «Ferme ta gueule !», de l’autre, «Cause toujours…». Apparemment, notre mairie a choisi la seconde.
Le schéma est toujours le même : on réunit les habitants, on leur demande leur avis, on les fait travailler sur un sujet, on récupère leurs propositions, on en sort une décision qui n’a absolument rien à voir avec ce qu’ils ont demandé et on leur affirme que cette solution vient d’eux. Il paraît que c’est une vieille tradition du PC des années 50-60. A l ‘époque, on appelait ça le «centralisme démocratique». Aujourd’hui, c’est la «démocratie participative».
Par exemple, en juin 2008, la mairie réunit les habitants du Parc en ateliers pour les faire travailler sur l’évolution de leur quartier. Ils y croient, travaillent et établissent une liste de 192 propositions concrètes. M. Jarry en prend connaissance et promet de répondre à chacune d’elles. Six mois plus tard, ils attendent toujours et rien n’a changé dans le quartier.
Autre exemple : l’aménagement du Chemin de l’Ile. Là encore, la mairie a organisé des «ateliers» d’habitants pour réfléchir à l’évolution commerciale. Ils ont proposé une sorte de place de village, un lieu ouvert et convivial avec des commerces de proximité. Résultat : ce sera un immeuble de six ou sept étages avec quelques commerces au rez-de-chaussée, qui bouchera la vue à certaines des maisons alentour. Et pour mieux se fiche des habitants, la mairie édite (avec leurs impôts) une brochure pour leur expliquer ça !
Même chose encore pour le conseil de quartier du Plateau/Mont Valérien. Depuis des lustres, les habitants sont «consultés» sur la circulation et le stationnement rue de Suresnes. Evidemment, personne ne veut d’un stationnement payant. Eh bien, devinez quelle solution a été retenue ?
Donc, c’est toujours pareil. Et comme les Nanterriens ne sont pas idiots, il y a de moins en moins de monde pour participer aux conseils de quartiers, aux ateliers et autres commissions extra-municipales. Et voilà comment on tue les bonnes volontés. Non seulement les bonnes volontés des habitants, mais aussi celles de certains jeunes élus PS qui ont la responsabilité d’animer ces conseils, qui y croient, qui veulent vraiment pratiquer la concertation et qui finalement, trahis par la mairie, se retrouvent comme des idiots devant ceux qui leur ont fait confiance.
Démocratie participative ? Mon œil !
Edith Marchand
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Le schéma est toujours le même : on réunit les habitants, on leur demande leur avis, on les fait travailler sur un sujet, on récupère leurs propositions, on en sort une décision qui n’a absolument rien à voir avec ce qu’ils ont demandé et on leur affirme que cette solution vient d’eux. Il paraît que c’est une vieille tradition du PC des années 50-60. A l ‘époque, on appelait ça le «centralisme démocratique». Aujourd’hui, c’est la «démocratie participative».
Par exemple, en juin 2008, la mairie réunit les habitants du Parc en ateliers pour les faire travailler sur l’évolution de leur quartier. Ils y croient, travaillent et établissent une liste de 192 propositions concrètes. M. Jarry en prend connaissance et promet de répondre à chacune d’elles. Six mois plus tard, ils attendent toujours et rien n’a changé dans le quartier.
Autre exemple : l’aménagement du Chemin de l’Ile. Là encore, la mairie a organisé des «ateliers» d’habitants pour réfléchir à l’évolution commerciale. Ils ont proposé une sorte de place de village, un lieu ouvert et convivial avec des commerces de proximité. Résultat : ce sera un immeuble de six ou sept étages avec quelques commerces au rez-de-chaussée, qui bouchera la vue à certaines des maisons alentour. Et pour mieux se fiche des habitants, la mairie édite (avec leurs impôts) une brochure pour leur expliquer ça !
Même chose encore pour le conseil de quartier du Plateau/Mont Valérien. Depuis des lustres, les habitants sont «consultés» sur la circulation et le stationnement rue de Suresnes. Evidemment, personne ne veut d’un stationnement payant. Eh bien, devinez quelle solution a été retenue ?
Donc, c’est toujours pareil. Et comme les Nanterriens ne sont pas idiots, il y a de moins en moins de monde pour participer aux conseils de quartiers, aux ateliers et autres commissions extra-municipales. Et voilà comment on tue les bonnes volontés. Non seulement les bonnes volontés des habitants, mais aussi celles de certains jeunes élus PS qui ont la responsabilité d’animer ces conseils, qui y croient, qui veulent vraiment pratiquer la concertation et qui finalement, trahis par la mairie, se retrouvent comme des idiots devant ceux qui leur ont fait confiance.
Démocratie participative ? Mon œil !
Edith Marchand
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6 commentaires:
eh bien çà me rassure ! je ne suis pas la seule à vivre comme une personne de la mairie me l'a dit, une crise de paranoia aigue !
et oui on nous fait croire que l'on va nous écouter,mais nous nous vivons dans les quartiers au quotidien et nous avons une longueur d'avance sur les élus. et lorsque vous ramenez votre grande bouche on vous la boucle !
sur ce sujet nous avons une discussion avec monsieur démocratie participative de la mairie, lors du 1er collectif de quartier du mont valérien. je l'interpellais pour lui dire qu'en fait ces conseils de quartiers ne faisaient qu'agrandir un sentiment de frustration des habitants car on leur faisait croire qu'ils ont un pouvoir. il m'a répondu que, avec le nouveau mandat, cela allais changer mais constat à ce jour ...
avec le stationnement payant sur la rue de suresnes, nous allons subir, comme nous le subissons depuis l'ouverture du gymnase et du bar de l'asso arcop, un stationnement sauvage et dangereux pour les piétons.
Vive la "démocratie participative" pour faire croire aux Nanterriens qu'ils ont leur mot à dire... sur des sujets pas trop graves. Par contre, quand il s'agit de faire acte de candidature pour un giga-entrepôt de stockage, ou d'accepter la construction d'un stade de 35 000 places, là, on oublie de demander son avis à la population...
Après un an de mandat de la nouvelle équipe municipale, il est temps de s’arrêter et de faire un bilan étape sur un de leur projets phares : la démocratie participative. Le maire adjoint en charge de la communication nous avait promis une charte (une de plus) de la démocratie participative, nous révélait que le fonctionnement des conseils de quartiers serait revu et qu’enfin en lieu et place d’une commission extra municipale quatre verraient le jour. Certains élus iront même au Brésil – sur nos impôts- pour avoir des idées. Las, nous ne pouvons que constater – encore une fois - qu’il existe un fossé entre les déclarations péremptoires du maire et la réalité. Il est pris en flagrant délit d’illusion. La faible participation aux réunions des conseils de quartier est une preuve du désintérêt de nos concitoyens pour une forme nouvelle de démocratie : nous n’avons plus de président de conseil de quartier mais un animateur. La grande affaire pour un changement, mais sur le fond (le manque de concertation) on est toujours dans de la propagande dogmatique.
Notre conception du changement est claire : nous faisons ce que nous disons et nous disons ce que nous faisons.
Il est temps qu’ensemble nous renouvellions Nanterre
Quand le PS censure les mails :
j'ai posté un mail sur le site du PS (tres politiquement correct) sur une erreur de numéro de téléphone de la mairie, mais celui ci a été censuré, enfin le bon numéro est apparu.
comme quoi la démocratie n'est pas toujours dans le camp que l'on pense et que parfois la porte du bonheur se trouve dans l'opposition (comme le chante si bien J Ferrat)
C'est un peu étonnant car le site du PS de Nanterre n'a pas pour habitude, à notre connaissance, de censurer les commentaires sans une excellente raison. Cela étant, nous sommes heureux de lire que votre commentaire, au bout du compte, a porté ses fruits...
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